jeudi 26 juin 2014

Les usages numériques des moins de 20 ans

L'institut Ipsos a mené, auprès d'enfants âgés de moins de vingt ans, une enquête sur la digitalisation croissante de la société française (équipement en tablettes, démultiplication des écrans, usages de l'Internet) sous la forme d'entretiens (4 000 interviews) de juin à novembre 2013.
L’institut Ipsos publie pour la 3eme année son étude Junior Connect, intitulée « Print, tablettes, autres écrans : les nouveaux usages des moins de 20 ans ». Cette étude menée auprès de 4000 jeunes de 1 à 19 ans présente un certain nombre d'indicateurs sur les usages adolescents des écrans et des technologies numériques.

L'essor de la tablette

Les résultats de cette étude révèle un accroissement des équipements en terminaux connectés : près d’un foyer avec enfants sur deux (46%) dispose désormais en 2013 d’une tablette (contre seulement 22% en 2012). L'équipement individuel des jeunes augmente également de manière conséquente : un adolescent sur cinq utilise désormais une tablette pour son usage personnel. Ce constat s'inscrit dans une tendance plus vaste de démultiplication des écrans (ordinateur, console de jeu, smartphone, télévision). En outre, 9 adolescents sur 10 utilisent des applications mobiles pour profiter, entre autres services, de la communication sociale et des loisirs en ligne (réseaux sociaux, musique & radio, messagerie instantanée, jeux en ligne, vidéos, achats en ligne, téléphonie mais aussi informations pratiques et scolaires), tandis que les 7/12 ans privilégient le divertissement  (jeux en ligne, vidéos, musique & radio).

Des pratiques diversifiées et éphémères

L'étude relève aussi un essoufflement en matière d'inscription sur Facebook (79% des 13/19 ans en 2013 contre 85% en 2012). Facebook reste néanmoins en tête, son léger recul s'effectuant au profit de Twitter (22% en 2013) et des nouvelles messageries instantanées comme WhatsApp et SnapChat (50% des 13/19 ans privilégient les messageries instantanées sur mobile ou tablette).
Malgré la croissance des équipements, le temps consacré devant écran, déjà conséquent, reste assez logiquement stable chez les jeunes. En effet, en moyenne, les 13/19 ans sont en ligne 11h45 par semaine (les 7/12 : 5h, les 1/6 : 3h10); ils passent environ 10h25 à regarder la télévision (les 7/12 : 9h50, les 1/6 : 7h20) et 7h15 à jouer sur leurs consoles (les 7/12 : 4h50, les 1/6 : 2h40). De plus, ils consomment simultanément plusieurs écrans (multitasking) pour regarder la télévision et jouer sur leurs consoles (26% des 7/12 ans) ou surfer sur Internet (47% des 13/19 ans). De plus, deux sur trois (tout âge confondu) dînent régulièrement devant un écran.

La vie hors-ligne

Malgré ces pratiques fortement connectées, les jeunes aspirent à vivre également en dehors des écrans, si l'on considère les 3 tranches d'âge de l'étude : 1/6 ans ( jouer à des jeux hors-ligne), 7/12 ans (faire du sport, passer du temps avec des amis, jouer, se balader, lire des livres et des BD), 13/19 ans (passer du temps entre amis, aller au cinéma, faire du sport, du shopping, se balader).
La lecture reste très prisée, car en moyenne, les jeunes y consacrent 3h30 (1/6 ans), 4h (7/12ans) et 3h05 (13/19 ans) par semaine. 98% des 7/12 ans ont lu au moins un livre au cours des 3 derniers mois (88% des 13/19 ans) et en moyenne 10 livres sont lus par les 7/12 ans et près de 8 par les 13/19 ans au cours d'un trimestre. Enfin, l’étude montre qu'il y a encore 31% de « grands lecteurs » de la presse, notamment les mensuels et les bimestriels, soit sur papier (13%) soit sur écran (18%).

Sources

mercredi 25 juin 2014

Génération Y en entreprise - Un choc générationel ?

Génération Y en entreprise - Un choc générationel ? Aujourd'hui plus qu'hier, la génération Y est confrontée à une brutalité à laquelle elle ne peut échapper, celle du marché de l'emploi. 

Elle appréhende donc le travail différement des générations précèdentes.

La conférence proposée a pour but de mieux comprendre et de mieux connaitre les différences de fonctionnement entre les générations afin de les amener à mieux travailler ensemble au sein d'une même structure. 

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Filmé le
Durée : 01h 55m 02s

  • Intervenant(s) de la vidéo
  • Julien Estier, Directeur associé - Link's
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dimanche 1 juin 2014

Peu de différences entre les garçons et les filles



OTTAWA – Les garçons sont aussi susceptibles que les filles d’envoyer ou de recevoir des sextos, selon le Centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique, HabiloMédias.

L’étude qui a sondé 5400 élèves du secondaire sur leurs comportements et attitudes sur internet comprenait un volet sur les relations amoureuses et le sexe à l’ère numérique.

Ce volet révèle que moins d’un jeune ayant accès à un cellulaire sur dix affirme avoir déjà envoyé un sexto. Près d’un quart d’entre eux affirment toutefois avoir déjà reçu un sexto et près d’un cinquième d’entre eux affirment avoir déjà reçu un sexto retransmis par quelqu’un d’autre que son créateur.

Si les garçons et les filles ont sensiblement les mêmes habitudes, les sextos des garçons sont plus susceptibles d’être retransmis, selon l’étude.

«Il faut changer la culture relative au sextage en promouvant les relations saines et en aidant les jeunes à envisager le sextage comme une question éthique», a indiqué Cathy Wing, codirectrice exécutive chez HabiloMédias, dans un communiqué de presse.

Pornographie en ligne
Les garçons seraient cependant plus nombreux que les filles à rechercher de la pornographie sur internet. Ils sont 40 % d’entre eux à le faire contre 7 % chez les filles.
De façon générale, le nombre de jeunes cherchant du contenu pornographique en ligne a doublé entre 2005 et 2013, passant de 16 % à 23 %.

Sources :

AGENCE QMI

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