mercredi 23 avril 2014

De quelle génération êtes-vous ?
Je vois passer beaucoup de choses sur les générations depuis que je m’occupe du blog génération Z,C ....icon wink De quelle génération êtes vous ?

L’une des principales question qui revient fréquemment est : qu’est ce qu’il y aura derrière la génération Z ! La réponse est connue : la génération A (Alpha) suit. Elle est présente depuis 2010.

Comme je remarque pas mal d’erreurs et confusions sur les âges concernant les autres générations : baby boomers, génération X, génération Y, génération Z… je pense qu’il est temps de faire le point.

Une frise chronologique vaut mieux qu'un long discours. La lisibilité du temps sera plus simple à lire.


N.B. : Attention toutefois, les valeurs ne sont pas aussi tranchées. On ne bascule pas d’une année sur l’autre dans telle ou telle génération icon wink De quelle génération êtes vous ? D’ailleurs, selon les sources, il existe toujours quelques années de flottement.

J’en suis l’exemple typique… Né en 55, je suis selon les études génération X ou baby boomer icon wink De quelle génération êtes vous ? Au choix icon smile De quelle génération êtes vous ? Un mélange des deux en réalité !

Et vous, vous êtes de quelle génération ?

mardi 22 avril 2014

Définir la génération Z : globale, visuelle et digitale (Generation Z Defined Global, Visual and Digital).

L’intérêt du document est qu’il donne les 7 tendances qui définissent la génération Z :
  1. Demographically changed (Changement démographique)
  2. Generationaly defined (générationnellement défini)
  3. Digital intérgrators (intégrateurs digital)
  4. Globally focused (globalement focalisé)
  5. Visually engaged (visuellement engagé)
  6. Educationaly transformed (éducation transformée)
  7. Socially defined (définis socialement)
 McCrindle dans son blog cite :
2,1 millions d'Australiens (9% de la population totale) sont inscrits dans l'étude formelle au-delà de la salle de classe et 7,8 millions d'Australiens âgés de 25-64 ans ont un diplôme d'études post secondaires qui est 2 personnes sur 3 (67%, contre 54% dix ans il y a 10 ans).
2014 marque la première année de la génération Z, ceux qui sont nés depuis 1995, entrer à l'université. Ils sont le plus numériquement fournis, branchés sur le monde, et la génération formellement instruits dans l'histoire. Ils ont non seulement plusieurs institutions à prendre en considération - des universités traditionnelles pour les collèges privés, mais plus de façons d'étudier - à partir sur le campus de ligne, et plus d'options de cours que jamais.
Comme ces Gen Zs commencer leurs études universitaires et beaucoup de la génération Y de l'Australie cherchent à poursuivre leurs qualifications actuelles, McCrindle Research analyse ABS et données supérieures Carrières Australie à compiler les listes des meilleurs degrés.

 Le facteur poids chez la génération Z

Il a souvent été dit que les jeunes d'aujourd'hui seront la première génération d'enfants qui ne veulent pas vivre aussi longtemps que leurs parents en raison de la hausse de l'obésité infantile, l'augmentation «temps devant l'écran», la sédentarité et la consommation accrue de haute teneur en graisses et les aliments de sucre. 
 Il est vrai que les jeunes Australiens mangent régulièrement fast food plus que la moyenne australienne, les taux d'obésité ont augmenté de manière significative dans une génération, et sur ​​la base des tendances actuelles près de 3 en 4 Génération Z seront en surpoids ou obèses au moment où ils atteignent l'âge adulte. En outre les jeunes Australiens consomment plus de temps d'écran que jamais  en moyenne ce total le temps d'écran est supérieure à 10 heures par jour .

RECETTES D'ÉTUDES SUPÉRIEURES ATTEINT UN NIVEAU HISTORIQUEMENT BAS EN TERMES RÉELS


 La différence de salaires de départ entre ceux qui entrent dans le marché du travail sans qualifications tertiaires et ceux qui ont un baccalauréat est négligeable, mais le facteur de motivation à poursuivre des études supérieures reste.
Il y a plus de diplômés que jamais et en même temps plus d'étudier la dette que jamais. La dette moyenne AIDE / SESC a augmenté de $ 10 600 en 2006 à $ 15 200 en 2012.

PLUS DIPLÔMÉS, MOINS DE TRAVAIL

Pour la génération constructeurs (ceux âgés dans leur fin des années 60), seulement 1 à 10 ont un diplôme universitaire. Pour les baby-boomers (ceux dans leur 50s), c'est 1 à 5, pour la génération X (ceux dans leur 30s), il est de 1 sur 4, et pour la production d'Ys d'aujourd'hui (dans leur fin des années 20) 1 à 3 détiennent un diplôme de niveau tertiaire. Selon les tendances actuelles pour les élèves d'âge scolaire d'aujourd'hui, la génération Z, autant que de 1 sur 2 sera probablement se retrouver avec un diplôme universitaire.

 CARRIÈRE ÉMERGENTS


Pour que les jeunes quittant l'école d'aujourd'hui pour lutter contre les choix sans précédent qu'ils ont dans l'étude, ils ont besoin de se tourner vers, l'avenir démographique, et de la technologie économique de l'Australie à faire des choix éclairés. Beaucoup d'Australiens sont employés dans les emplois d'aujourd'hui qui n'existaient pas il ya dix ans, et des quelque 17 emplois Gen Z tiendra dans leur vie, certains d'entre eux ne sont pas encore disponibles.
 Sources :

L'ABC DE XYZ

COMPRENDRE LES GÉNÉRATIONS MONDIALES







dimanche 20 avril 2014

Génération Z, Zorro

Zorro: Generation Z est une série télévisée d'animation américaine en 26 épisodes de 22 minutes, créée par Rick Ungar, produite par les studios BKN International et diffusée à partir du sur la chaîne Pop au Royaume-Uni ainsi que sur YTV au Canada, mais reste inédite aux États-Unis. et dans les pays francophones.



mercredi 16 avril 2014

La vidéo de l'adolescent Valentin Reverdi fait le buzz

BUZZ - 1min 24s - Le 19 oct. 2012 à 08h55 La vidéo de Valentin Reverdi fait le buzz depuis jeudi. On y entend un homme insulter violement un agent de la SNCF. 

L'auteur de ces images, qui a voulu partager cette histoire avec ses internautes, se dit surpris de l'ampleur qu'a prise l'affaire. Source vidéo : Vidéo de l'agent SNCF agressée, son auteur surpris de l'ampleur du buzz 

Que pensez-vous de cette génération qui prend sur le vif une tranche de vie quotidienne qui sortie de leur contexte peuvent déclencher des réactions hyperdermiques ? 

Sommes-nous dans le style de Journalisme à la "Closer" ? En vérité s'il y a effet Buzz c'est que quelque part même si nous sommes tous pour dire que la vie privé c'est important, qu'il faut la respecter, l'effet voyeurisme nous interpelle quelque part ?
Est-ce que le Journalisme c'est relater les faits sans a priori, sans garde-fou ? Qu'est-ce qui nous dérange ? le fait qu'on prenne son micro ou sa vidéo sans consentement des parties ou le fait qu'on dévoile une partie cachée ou le jardin secret d'une personne, d'un couple, ou de quelques individus ?



 

Interview de Benoit Gallerey 




Portrait-robot d'un ado d'aujourd'hui

De plus en plus connectés, les jeunes de 11 à 15 ans ont un important réseau d'amis, dorment moins mais se nourrissent mieux. L'adolescence est également l'âge où ils testent l'alcool, la drogue et la cigarette. Ce sont les résultats d'une grande enquête menée par l'Inpes auprès de 11 638 collégiens français. Qui sont les ados d'aujourd'hui? Portrait-robot. 

Les ados se nourrissent bien ( ou pas trop mal)

 

Les jeunes mangent de plus en plus équilibré. Le slogan "manger cinq fruits et légumes par jour" semble avoir porté ses fruits. 45% des collégiens déclarent manger des légumes au moins une fois par jour, contre 42% en 2006. Pour les fruits, la proportion passe de 31% à 39%. Une proportion supérieure à la moyenne européenne. Ils sont également devenus plus raisonnables avec les sucreries dont la consommation a baissé de 28% à 24%, même si celle des sodas reste stable. 

Mais la part d'ados prenant un petit déjeuner tous les jours reste "relativement faible" avec 58% sans doute en raison des "horaires matinaux" de l'école et du "stress" scolaire, note l'étude. 

Les ados hyperconnectés

 

Ce n'est une surprise pour personne: la jeune génération est accro à Internet et à son portable. A 15 ans, 68% des filles et 50% des garçons les utilisent quotidiennement. 
Mais alors que les adultes craignaient que les nouvelles technologies ne les isolent des autres, les collégiens déclarent avoir une vie amicale plus riche et plus variée qu'en 2006: 93% d'entre eux affirment avoir au moins trois véritables amis ou plus. L'enquête ne précise cependant pas si ces amitiés sont nées sur des réseaux sociaux.  


Les ados casaniers... mais couche-tard

Connectés constamment, ils éprouvent moins le besoin de sortir le soir (les garçons de 13 ans ne sont plus que 12% en 2010 à passer du temps avec des amis en soirée contre 18% en 2006). Mais dans le même temps ils dorment de moins en moins, au grand dam des médecins, avec un temps de sommeil qui passe de 9H10 en classe de 6e à 8H08 en 3e. 

L'usage d'Internet le soir réduit le sommeil de 30 à 45 minutes: ceux qui utilisent un portable équipé d'internet ne dorment plus que 7H59 contre 8H52 pour ceux qui lisent un livre avant de s'endormir. 

Les ados manquent d'activité physique

 

Le sport n'occupe plus les journées des adolescents d'aujourd'hui. Moins d'un tiers d'entre eux a une activité physique quotidienne suffisante, note la chercheuse de l'Inserm, Emmanuelle Godeau. Un phénomène d'autant plus préoccupant qu'il semble être particulièrement fort en France: l'enquête a en effet été réalisée dans 40 pays et sur ce point-là, la France ne se classe qu'au 34e rang.  

Les ados testent l'alcool, le tabac et le cannabis

Les années de collège sont également les années des premiers contacts avec le tabac, l'alcool et le cannabis: leur usage augmente régulièrement de la 6e à la 3e. Un tiers des jeunes de 15 ans a déjà connu l'ivresse, dont 15% au cours du mois écoulé, un chiffre élevé mais qui reste l'un des plus bas des pays étudiés. 

Le tabagisme régulier s'installe progressivement pendant cette période, touchant 8% des élèves de 4e et 16% des élèves de 3e, tandis que la consommation régulière de cannabis touche 2% des jeunes de 15 ans. En 3e, un collégien sur quatre déclare avoir expérimenté cette drogue au moins une fois. 
Réalisé tous les 4 ans, le questionnaire permet de mesurer l'évolution des comportements santé des jeunes de 11 à 15 ans. Il fait partie d'une enquête beaucoup plus large réalisée simultanément dans 40 pays, principalement européens auxquels viennent s'ajouter les Etats-Unis et le Canada.br / 
 
Sources : L'Express

mardi 15 avril 2014

La génération Z passée aux rayons X

Ces derniers jours, une nouvelle expression s’est imiscée dans les médias : celle de “génération Z”. Une nouvelle catégorie sociologique qui chasse la génération Y du devant de la scène. Mais que représente-t-elle vraiment ? Et quelles sont ses caractéristiques ? Décryptage.
© Matthieu Sorey Garnier
Valentin Reverdi, 16 ans, au cœur de la génération Z © Matthieu Sorey Garnier
Après les générations X et Y, voici venu le temps de la génération Z. Inventée il y a environ trois ans, cette formule désigne l’ensemble des individus nés à partir de 1995 qui ont grandi avec les technologies de l’information, Internet et ses réseaux sociaux. Une hyperconnectivité innée qui la différencie de son aînée, la génération Y (qui a dû, elle, apprendre à se servir d’Internet), et qui lui vaut également le sobriquet de “Génération C” – pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité.
Si les enfants de la génération Z font aujourd’hui leur apparition dans les médias, c’est qu’ils atteignent l’âge adulte, et ne vont donc pas tarder à faire leur entrée sur le marché du travail. Une arrivée qui peut faire peur à la génération X, à la tête des entreprises actuelles, et à la Y, qui vient à peine de se faire une place dans le monde professionnel.
Au vu de son hyperconnectivité constante, les prophéties au sujet de cette génération se succèdent. Pour démêler le vrai du faux, Konbini a contacté Eric Delcroix et Valentin Reverdi. Le premier, auteur de plusieurs livres sur les médias sociaux, dédie aujourd’hui un site entier à cette génération Z, qu’il tente de déchiffrer au quotidien.
Le second, tout juste âgé de 16 ans, appartient à cette génération Y. Il a quitté les bancs de l’école pour créer plusieurs sites d’information tenus par les plumes de son âge. Avec eux, nous avons décortiqué ce qu’il s’est dit dans les médias, et passé aux rayons X cette génération Z.

Des incompétents ?

En 2012, Le Figaro écrit un article intitulé : “Génération Z” : des connaissances superficielles. Basé sur le rapport “Apprendre autrement à l’ère du numérique” de l’ancien député UMP Jean‐Michel Fourgous, cet article explique que les individus de la génération Z “passent essentiellement leur temps à échanger, s’amuser, flirter via les réseaux sociaux, à naviguer au hasard”. De plus, ils ”brassent l’information plus qu’ils ne la comprennent”.
Le titre de l’article du Figaro veut clairement dire que les jeunes sont incompétents, ce qui est choquant, analyse Eric Delcroix. Il y a ici un préjugé et une dévalorisation des jeunes, qui existe d’ailleurs depuis toujours. Les jeunes ne savent pas, pour les adultes.“ Selon monsieur Delcroix, l’article du Figaro aurait ainsi titré son article pour attirer l’attention car “quand on est un média, on veut faire parler de nous“.
En revanche, le rapport de Jean-Michel Fourgous, destiné à l’Éducation Nationale, pointe effectivement du doigt la nécessité de former les jeunes très tôt à l’utilisation d’Internet, notamment aux outils de recherche. Car taper un mot dans Google ne signifie pas forcément trouver la réponse à sa question.
C’est à cause de ce manque d’éducation que les jeunes passeraient plus de temps à “brasser l’information” plutôt qu’à la comprendre. “Mais pour moi, ce n’est pas une caractéristique typique de la génération Z. Elle est valable pour tous les utilisateurs d’Internet, poursuit Eric Delcroix. D’ailleurs, c’est ce que monsieur Fourgous a voulu dire : “Ils ne sont pas différents des autres, il faut les former eux aussi”.”
Valentin Reverdi, au cœur de cette génération Z, dénonce d’ailleurs le manque de modernité de l’Education Nationale :
Je ne comprends pas qu’en 2014, les salles de cours ne soient pas équipées d’ordinateurs. Aujourd’hui, tout devrait se faire par Internet. L’argument avancé par les adultes, qui affirment qu’on ne saura plus écrire à la main si on travaille avec des ordinateurs, est ridicule.

“Vous me suivez ou je dégage”

Autre caractéristique de cette génération : le bouleversement des codes qu’elle va engendrer dans le monde du travail. Dans son livre Le Prix de la confiance sorti en 2013, le fondateur de Moons’Factory Didier Pitelet décrit ces moins de 20 ans comme des utopistes peu dociles qui exigeront un nouveau management entrepreneurial.
Un management qui devra être à leur image selon lui :
Canaliser leur énergie à des fins positives supposera de mettre en place des modèles de management structurants, éducatifs et psychologiques.
Même s’il les considère comme de bons éléments, qui “trimbaleront leur maison au bureau et leur bureau à la maison” et “travailleront autant que leurs aînés à condition d’y trouver un intérêt et de donner du sens à leur quotidien”, Didier Pitelet souligne ici la nécessité d’une sorte de guide pratique destiné aux entreprises.
Entreprises qui semblent, à chaque arrivée d’une nouvelle génération, dans l’obligation de revoir entièrement leur système de fonctionnement – on se souvient en effet du nombre incalculable d’études, rapports et autres livres destinés à l’intégration de la génération Y dans le monde du travail : Intégrer et manager la génération Y de Julien Pouget, La génération Y d’Olivier Rollot,  Manager la génération Y de Florence Pinaud et Marie Desplats.
En raison de son hyperconnectivité, cette génération Z sera-t-elle vraiment plus difficile à gérer que la précédente ? “En tout cas, elle implique un management qui sera complètement différent, assure Eric Delcroix. Lorsque la génération Z arrivera sur le monde du travail, c’est la génération Y qui dirigera, et les individus de cette génération sont plus ouverts sur le monde digital que ceux de la génération X, actuellement en place. Ce qui va se passer sera très simple : la génération Z va profiter de cette ouverture et dira : “Vous me suivez, ou je dégage”.”

Le plaisir, condition sine qua non

Car, comme le soulignait également Didier Pitelet dans son livre (“ils travailleront autant que leurs aînés à condition d’y trouver un intérêt et de donner du sens à leur quotidien”), les tâches accomplies par les enfants de la génération Z devront être synonymes de plaisir.
Eric Delcroix poursuit :
Une des caractéristiques de cette génération est qu’elle fonctionne par plaisir. Un exemple tout bête : ma fille est actuellement en train de réaliser un livre de cuisine. Mais elle ne veut absolument pas devenir cuisinière ; elle le fait simplement parce que ça lui fait plaisir.
Idem pour Octave Nitkowski, qui écrit un essai politique à 17 ans ! Il le dit lui-même : “Je ne veux pas devenir homme politique ni journaliste, je fais ça par plaisir, parce que ça m’amuse”.
Faire ce dont on a envie, et vite. Une caractéristique qui définirait de plus en plus ces moins de 20 ans. Valentin Reverdi incarne d’ailleurs parfaitement cette catégorie de nouveaux jeunes adultes. À seulement 16 ans, il a déjà plusieurs fois endossé le costume de chef d’entreprise. “J’ai créé mon premier site à 11 ans. J’aidais des personnes handicapées en Tunisie à avoir accès à un ordinateur“, explique-t-il.
Après avoir fondé deux autres sites, il s’apprête aujourd’hui à lancer Dissemblances, un magazine qui souhaite mettre en valeur le travail de jeunes journalistes. Ceux de la génération Z.
J’ai arrêté l’école en novembre 2013 à l’âge de 16 ans, parce que je m’ennuyais. Je voulais m’insérer tout de suite dans un cursus professionnel“, confie ce jeune entrepreneur.

Se responsabiliser plus vite

Selon plusieurs médias, la figure de proue de cette génération Z serait Tavi Gevinson. Comme Valentin Reverdi, cette jeune Slovène a créé son premier site à 11 ans, Rookie. Grâce à lui – et à son look peu commun – elle s’est rapidement fait remarquer par l’industrie de la mode. Aujourd’hui, avec Rookie, Tavi Gevinson emploie 80 personnes. À seulement 17 ans.
Connue grâce à son utilisation de blogs et des médias sociaux, le jeune Tavi Gevinson a déjà tout d'une femme d'affaires.
Connue grâce à son utilisation des blogs et autres médias sociaux, la jeune Tavi Gevinson a déjà tout d’une femme d’affaires.
Dans son numéro 955 du 19 au 25 mars 2014, Les Inrocks dédiait une page entière aux enfants de la génération Z, et les qualifiait en ces termes : 
Ils ne se souviennent pas d’un monde sans crise et n’ont pas suivi les traces et diplômes des aînés pour s’immerger dans la société.
Traduction : pas besoin de titres scolaires pour qu’ils réussissent professionnellement. “Je suis entièrement d’accord sur cette notion de diplômes et d’aînés. Ils vont tout chambouler à ce niveau-là” confirme Eric Delcroix.
Même s’il est conscient du fait que, à l’image de Tavi Gevinson, il est un cas isolé, Valentin Reverdi constate qu’Internet a permis aux jeunes de sa génération de se responsabiliser plus vite :
Il y a une série sur Canal + qui s’appelle “Vice Versa”, et dans laquelle parents et enfants inversent leur rôle. C’est assez caricatural, mais je trouve cela très représentatif de la réalité. Les enfants sont de plus en plus ouverts, et responsables.
Et les gens qui disent que les jeunes n’en ont rien à foutre, qu’ils écoutent du rap, ne s’intéressent à rien et préfèrent se bourrer la gueule… ont complètement tort. Grâce à Internet, on peut tout voir.

Vie réelle, vie digitale, même combat ?

À cause de cette hyperconnectivité innée, la génération Z est-elle incapable de faire la différence entre la vie réelle et la vie virtuelle ? C’est en tout cas ce que pensent certains adultes des précédentes générations.
Toujours dans cet article des Inrocks, on pouvait lire :
Ils ne font pas de séparation entre la vie réelle et la vie digitale tant cette dernière a joué un rôle‐clé dans leur éducation. Il n’y a pas de différence, donc, entre un travail en communauté et en réseau, entre une rencontre amoureuse sur Tinder ou dans un bar local.
En d’autres termes, les enfants de cette génération seraient bloqués dans le virtuel. Une notion contre laquelle Eric Delcroix s’insurge : “C’est complètement faux ! Il y a plein d’études qui montrent qu’ils savent très bien gérer les deux, c’est justement une de leur caractéristique majeure. Et ils ont besoin des deux.” Et Valentin Reverdi d’ajouter : “Si les personnes qui écrivent ces articles avaient eu 15 ans aujourd’hui, ils se serviraient de ces nouveaux outils tout autant que nous“.
Un avis que partage son aîné Eric Delcroix :
Beaucoup d’adultes ont été choqués par le phénomène des “selfies after sex”. Mais très honnêtement, j’aurais été capable d’en faire moi aussi, si j’avais eu 18 ans aujourd’hui !
Parallèlement, il y a eu un autre phénomène du genre sur Internet : les vidéos “Beautiful Agony”, qui montrent le visage des femmes en plein acte de masturbation. Bizarrement, il n’y a eu que très peu de réactions à ce phénomène viral… Parce que ce sont des adultes qui le font ?

Une projection des craintes adultes

Finalement, voilà peut-être le fond du problème : un jugement à sens unique, et sans possibilité de réponse. Car tous ces articles qui tentent de dresser le portrait la génération Z sont écrits par des personnes issues des générations X et Y, pour qui Internet n’est pas un outil inné. De fait, on semble assister à une projection des peurs des adultes, qui n’ont pas grandi avec Internet et qui, comme beaucoup, ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas.
Eric Delcroix le dit lui-même :
Il y a beaucoup de problèmes sur les médias sociaux au niveau de la compréhension entre adultes et jeunes, qui sont simplement une projection de nos peurs à nous, les adultes.
Ma fille, qui est dyslexique, fait ses devoirs sur l’iPad. Je me suis surpris à l’engueuler plusieurs fois en lui disant : “Tu ferais mieux de réviser ton brevet au lieu de jouer”, parce qu’avec l’iPad, je ne sais jamais si elle joue ou si elle apprend, puisque l’outil est fait pour les deux. Finalement, je me faisais la plupart du temps piéger sur toute la longueur, car effectivement elle travaillait. Mais moi-même n’ayant pas vraiment révisé mon brevet, je projetais mes craintes sur eux.
Ce qui est sûr en tout cas, c’est que l’arrivée de la génération Z a contribué à accélérer cette phase de transition qu’est le passage à l’âge adulte. Avec les possibilités infinies des réseaux sociaux, le regard en instantané sur le monde que permet Internet et la confrontation directe au “monde des grands” – notamment sur Twitter – les enfants ont comme grandi plus vite.
À l’image de Tavi Gevinson, d’Octave Nitkowski ou encore de Valentin Reverdi, tous semblent chercher le plus rapidement possible à créer et à se faire plaisir, tout en dissociant toujours bien le réel du virtuel. Bienvenue dans la génération Z.
Sources : konbini

jeudi 10 avril 2014

La perception de l'idéal masculin et féminin selon les deux sexes


La perception de l'idéal masculin et féminin selon les deux sexes

Marlie Beaudin

MARLIE BEAUDIN

PUBLIÉ LE: | MISE À JOUR: 



Les femmes et les hommes ont une perception bien différente quant à leur idéal de beauté féminin et masculin.
Pour les femmes, la femme parfaite est plutôt mince, n’a pas beaucoup de courbes et ressemble d’avantage à un mannequin qui défile sur les passerelles qu’à une femme pulpeuse. Elle a le visage de Cara Delevingne, les seins de Jennifer Aniston, les jambes d’Elle Macpherson et le ventre défini de Gwyneth Paltrow.
Les hommes penchent plutôt pour les femmes aux courbes plus généreuses. Si une femme pouvait avoir le visage de Megan Fox, les seins de Kim Kardashian, les hanches de Kelly Brook et la chevelure de Scarlett Johansson, elle incarnerait la perfection.
Les hommes et les femmes ont aussi des images très différentes de l’homme parfait.
Chez les femmes, l’Adonis dont elles rêvent a la chevelure d’Harry Styles du groupe One Direction, le visage de Jamie Dornan, les bras sculptés de Brad Pitt et les jambes de David Beckham.
Les hommes ont tendance à aimer un peu plus de masse musculaire lorsqu’on parle d’idéal masculin. Ils préfèrent le visage de David Beckham, les cheveux de Brad Pitt, les bras de Hugh Jackman, le torse de Ryan Gosling et les jambes de Frank Lampard.
Ce qui est bien avec les résultats de ce sondage partagé par le Daily Mail est que ce n’est pas l’âge qui définit la beauté. Plusieurs personnalités mentionnées ont plus de quarante ans.