samedi 26 juillet 2014

Chirurgie esthétique: quand les fans veulent ressembler aux stars

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Fan... jusqu'où? Nombreux sont les admirateurs de stars ayant eu recours à la chirurgie esthétique afin de prendre l'apparence de leurs idoles.

Une opération coûteuse, capricieuse et... souvent ratée!

Chirurgie esthétique: quand les fans veulent ressembler aux stars


Obsédés par leurs idoles, certains admirateurs transis n'ont en effet pas hésité à passer par la case bistouri afin d'arborer, à la ride près, le physique de leurs idoles.
Reuters Danny Moloshok/Capture d'écran Youtube

Kim Kardashian, Justin Bieber, Miranda Kerr ou encore Demi Moore... les célébrités sont nombreuses à susciter l'admiration de leurs fans, parfois jusqu'à l'extrême. Obsédés par leurs idoles, certains admirateurs transis n'ont en effet pas hésité à passer par la case bistouri afin d'arborer, à la ride près, le physique de leurs idoles. Voici sept groupies ayant dépensé des milliers de dollars pour ressembler trait pour trait à leurs VIP chéris. 

Celui qui voulait ressembler à Justin Bieber





Qui? Toby Sheldon, auteur-compositeur californien de 33 ans. 
Opérations? Pendant cinq ans, il a enchaîné injections de Botox, poses d'implants capillaires, réduction du menton ou encore opérations des paupières et des lèvres.  
Coût total? 100.000 dollars (soit 73.000 euros). 
La phrase à retenir? "C'est le sourire de Justin qui le rend jeune." Cheese.

Celle qui voulait ressembler à Jennifer Lawrence





Qui? Kitty, une américaine maître-chien de 30 ans. 
Opérations? Elle a accumulé six opérations dont une liposuccion du visage et du corps, une rhinoplastie, une augmentation mammaire, et des injections de graisse au niveau des joues et des fesses. 
Coût total? 25.000 dollars (soit environ 18.000 euros). 
La phrase à retenir? "Bien sûr que je ressemble à Jennifer Lawrence! C'était déjà le cas avant mon opération mais maintenant que mes traits sont affinés je lui ressemble encore plus". C'est flagrant, en effet.

Celle qui voulait ressembler à Britney Spears





Qui? Crystal, une américaine de 33 ans. 
Opérations? Elle a dû subir une rhinoplastie, des injections de graisses au niveau des joues et des lèvres ainsi que des implants mammaires. 
Coût total? 25 000 dollars (soit environ 18 000 euros). 
La phrase à retenir? "Je trouve que je ressemble à Britney et j'en suis très heureuse." C'est l'essentiel non?

Celle qui voulait ressembler à Miranda Kerr





Qui? Hong Yuh Reum, une mannequin coréenne.  
Opérations? Elle s'est fait refaire le nez et les yeux et dit ne pas avoir touché à son front. Elle porte également des lentilles bleues et elle s'est teint les cheveux.  
Coût total? Inconnu. 
La phrase à retenir? "J'ai ses photos accrochées sur mon mur, j'espère que mon imitation l'aidera à devenir plus populaire en Corée du Sud." Adorable.

Celle qui voulait ressembler à Lindsay Lohan (sa propre soeur!)





Qui? Ashley Horn, une américaine de 19 ans, la demi-soeur de Lindsay Lohan -avec laquelle elle n'a cependant jamais vécu. Opérations? Elle a reconnu avoir réalisé une rhinoplastie, remodelé ses joues et sa mâchoire et subi quelques injections dans le menton et les pommettes.  
Coût total? 25.000 dollars (environ 18.000 euros) 
La phrase à retenir? "Je suis plus sexy que Lindsay! Et je n'ai aucun problème à le dire." Et toc.

Celle qui voulait ressembler à Demi Moore




Qu'est-ce qui fait qu'un jeune ne supporte pas son image pour faire appel à la chirrurgie plastique pour ressembler à son idole ?

Avez-vous vent de tels faits en France ?


Opération du nez, de la poitrine ou encore liposuccion... Les adolescents ont de plus en plus recours à la chirurgie esthétique. Des actes qui, chez des jeunes dont la personnalité n'est pas encore affirmée, ne sont pas sans conséquence...


Que dit la loi ? 

Selon la réglementation française sur "la chirurgie plastique, esthétique ou reconstructrice, le praticien est soumis à différentes obligations en termes de qualifications, moyens et information des patients. La loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades et la qualité du système de santé, intégrée au code de la santé publique, régit la pratique de la chirurgie esthétique.
 
QUALIFICATIONS 

Tous les praticiens qui se  revendiquent chirurgiens esthétiques doivent pouvoir témoigner d'une qualification dans ce domaine. On distingue deux types de praticiens :

- Les premiers, dits de "l'ancien régime" (avant 1988), sont des chirurgiens viscéraux et généralistes qui ont obtenu une qualification en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (trois années de spécialisation en milieu hospitalier).

Ils peuvent exercer cette spécialité dans tous les domaines. Un certain nombre de praticiens spécialistes dans un autre domaine - chirurgiens maxillo-faciaux, ophtalmologistes, gynécologues, etc.

 - ont une compétence reconnue par la Commission nationale de qualification en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique. Ces derniers ne peuvent exercer cette compétence que dans le domaine exclusif de leur spécialité, et non de manière générale comme un chirurgien généraliste.

- Les praticiens du "nouveau régime" sont titulaires d'un DES de chirurgie générale et du DESC du groupe II de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique. 
Ils peuvent exercer soit exclusivement la chirurgie générale, soit exclusivement la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique. Tous les praticiens doivent être suffisamment qualifiés et exercer dans des établissements agréés. Ils doivent n'utiliser que des produits et matériels systématiquement soumis à homologation.

Qui est la génération z ?


 Who is Generation Z? By: Dwayne W. Waite Jr.

Nous sommes dans la première partie de la Pennsylvanie Free Enterprise semaine (PFEW), qui est composé de cinq programmes d'une semaine qui enseignent la hausse juniors et les étudiants du secondaire sur l'entreprise, la libre entreprise et le travail en équipe. 

Il existe plusieurs programmes similaires aux États-Unis, mais PFEW est reconnu comme le programme le plus âgé.

Génération Z, ces jeunes adultes nés en 1995 ou plus tard, constitue ce programme. Il y a eu des recherches sur ces jeunes, mais depuis l'engouement de la génération du millénaire est lente à disparaître, les commerçants sont lents à rattraper ces capitalistes en herbe.

Si les commerçants ont eu un moment difficile adaptation à la génération Y, regarder dehors pour les Zers. 

Ce groupe déteste être suivi, est connu pour avoir accès à un maximum de cinq écrans à un moment où il s'agit de trouver de l'information, est le plus souvent pas au courant des choses autour d'eux, est émotionnellement très entraîné, et estime que les méthodes traditionnelles de l'éducation et de la lieu de travail sont imparfaits.
Aïe.

Il est un diamant à l'état brut dans cette recherche préliminaire - ils sont tellement influencés par leurs pairs et les activités qu'ils sont fortement influencés par la peur de manquer (FOMO). 

Cela peut être mis à profit par les commerçants grâce à l'aide approbations de tiers et d'autres messages indiquant que leurs activités pourraient être encore mieux.

Dans l'ensemble, du point de vue d'un millénaire, ces enfants sont à la fois rafraîchissante et frustrant.

Nous aimons le lecteur de la communauté, mais le «tout le monde a besoin d'un vote« attitude ralentit la progression.

Marketing, nous avons besoin de plus d'informations sur ces gens.

Sources : 
Dwayne W. Waite Jr.  clique ici


s Le temps de quitter millénaire seul.

jeudi 17 juillet 2014

Les ados expliqués aux parents

mardi 05 octobre 2010 à 18h49
Non, les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas plus difficiles qu'autrefois. Ils ne sont ni plus fragiles ni plus enclins à se mettre en danger. Chef de service de la Maison des adolescents de l'hôpital Cochin, la psychiatre Marie Rose Moro vient de publier un ouvrage précieux à l'usage de tous les parents d'ados. Un livre juste et plein de bon sens. A lire au plus vite !
Le livre de Marie Rose Moro, un livre précieux pour les parents qui ne comprennent pas leurs ados.
A entendre bon nombre de parents, les relations sont devenues plus délicates avec les ados. Ceux-ci ont-ils vraiment changé? 
C'est surtout l'époque qui a changé! Aujourd'hui, l'adolescence commence tôt et se termine tard. Ce n'est plus un passage, c'est une étape de la vie. Une étape durant laquelle on reste dépendant de la génération qui nous précède alors qu'on a envie de liberté, de plaisir, de responsabilités d'adulte. 
Autre évolution de nos cultures occidentales, nous avons peu d'enfants et, du coup, nous reportons sur eux toutes nos projections. On en attend tellement qu'ils finissent par nous décevoir! Tout cela peut provoquer de vraies tensions.
Beaucoup pensent que les enfants sont de plus en plus secrets. Qu'ils leur échappent, en somme. Est-ce vrai?
Ils ne sont pas plus secrets qu'avant, mais on oublie souvent qu'une dose de secret est nécessaire pour grandir. L'adolescence est une période de transition entre l'enfance et l'âge adulte. Pour que ce passage se fasse, un enfant doit se séparer de ses parents. Physiquement et psychologiquement. Il doit apprendre à décider par lui-même, selon ses désirs, ses expériences, ses propres interdits. Et il faut l'encourager à le faire. Dire: "Je suis d'accord que tu te sépares. Je sais que cela ne veut pas dire que tu ne m'aimes plus, que tu me trahis." L'idée est de les accompagner, de leur rendre cette transition plus facile. Pour eux aussi, c'est dur! 

Le fait qu'ils refusent qu'on entre dans leur chambre fait partie de ce besoin de secret? 

Absolument. La chambre est la représentation de leur intériorité. Entrer brutalement dans la chambre d'un ado, c'est violer son intégrité. Et quand il n'est pas là, c'est pire que tout! 

Leur tendance à la dissimulation, leurs mensonges, parfois, participent de la même nécessité? 

Certains mensonges sont nécessaires. Ce sont des mensonges de construction. Si un ado ment sur ce qu'il a fait la soirée dernière, ce n'est pas forcément parce qu'il a fait des bêtises! C'est parce qu'il veut que ce moment lui appartienne. S'il le partage entièrement avec ses parents, il lui échappe. Il a peut-être passé deux heures avec une fille à qui il n'a pas osé toucher la main, mais il n'a pas envie de le dire. Les ados mentent essentiellement avec un objectif: préserver leur intimité. 

Comment, alors, se situer par rapport à eux? 

Il faut être à la fois disponible et respectueux en se rappelant une évidence: les ados ont besoin de leurs parents. De leur présence. D'un cadre rassurant et quotidien. Et ce sont les garçons les plus demandeurs, sans doute parce qu'on les prépare moins à une vie indépendante. Nous avons aujourd'hui encore une éducation trop sexiste! 
Autre particularité actuelle, la plupart passent leur temps sur Facebook. Faut-il s'en inquiéter?

 Les copains ont toujours eu une place importante chez les ados. Autrefois, on les quittait à la porte du lycée et on leur téléphonait en arrivant à la maison. Aujourd'hui, on les retrouve sur Facebook. Rien n'a vraiment changé! Il est parfois plus facile de parler via ce réseau ou le téléphone, cela fait partie de l'apprentissage des relations sociales. Dans ce domaine aussi, il faut prévenir, discuter. Les ados ne savent pas forcément que ce qu'ils écrivent aujourd'hui sera peut-être lu demain par leur DRH ou leur ancien(ne) petit(e) ami(e). Nous-mêmes l'ignorons en partie! Après, tout est question de bon sens. Un jeune peut y passer une heure, ne pas se relever la nuit pour se connecter. Si Internet prend le pas sur tout, s'il s'enferme dans sa chambre rivé à son écran et délaisse ses amis, on doit réagir et chercher à comprendre. 

L'adolescence est le temps des émois. Doit-on s'intéresser à leurs amours? 
Il faut être présent sans être intrusif. S'intéresser aux émois intimes et sexuels, non. Répondre à une demande, oui, mais toujours avec une grande pudeur. Par ailleurs, il est nécessaire de s'assurer qu'il possède toutes les informations sur la prévention et la contraception. On se rend compte, à la Maison des adolescents, que beaucoup de jeunes ne sont pas informés. Et c'est aux parents que revient cette "éducation sentimentale". Récemment, une jeune fille en classe prépa est arrivée affolée en nous disant : "J'ai eu un rapport sexuel et je ne me suis pas protégée. J'ai peur d'avoir le sida, mais avec un seul rapport je ne peux pas être enceinte." Trop souvent, ils ne savent pas des choses évidentes. 


Certains demandent à passer la nuit à la maison avec leur petit(e) ami(e). Qu'en pensez-vous? 

Question classique! Chacun adapte son mode de vie comme il le peut, mais la réponse du pédopsychiatre est claire. Il faut séparer les mondes. Si on les autorise à avoir une vie sexuelle sous le toit familial, pourquoi partiraient-ils? On en revient à cette question fondamentale de la séparation. "Quand tu as une vie sexuelle, tu trouves l'espace pour ça. Tu travailles l'été, tu prends une chambre..." 

Les parents s'angoissent beaucoup pour leurs enfants. Les enquêtes montrent notamment que les jeunes boivent de plus en plus. Que faire? 

Il existe un vrai problème d'alcool à l'adolescence, mais les études montrent qu'il n'est pas plus aigu qu'il y a dix ans. Seules différences: on commence plus jeune et ceux qui boivent le font davantage. Là encore, il y a une éducation à donner: parler des risques liés à l'alcool, des façons de se protéger... Ensuite, il faut s'adapter à la situation. Un ado peut boire parce qu'il est triste, parce que ça l'aide à entrer en relation avec les autres. Si on lui dit juste qu'il ne faut pas le faire parce qu'il risque d'être ivre, ça ne changera rien, au contraire. C'est justement ce qu'il souhaite! Il faut s'attaquer à son malaise, l'aider à se sentir mieux sans avoir besoin d'alcool. Et s'il rentre ivre un soir après une fête, lui dire que c'est grave. 
Cela signifie que l'adolescent ne maîtrise pas, qu'il se met en danger. Il faut dire non. Qu'il a dépassé les limites, qu'il doit réfléchir et qu'il ne sortira pas jusqu'à nouvel ordre. Les parents ont parfois des réactions extrêmes : soit une banalisation, soit un excès d'inquiétude. L'idéal est de se situer entre les deux, rappeler les règles et les faire respecter.
Et s'il fume? Même politique? 

Pour les ados, fumer est une transgression. D'autant plus forte que bien des parents essaient d'arrêter. C'est une manière de dire: "Je suis différent des adultes, qui sont normatifs." Là encore, on doit refuser. Rappeler que c'est dangereux, que cela favorise l'utilisation d'autres drogues. 

C'est souvent difficile de dire non. Ça altère les relations, entraîne des conflits... 
Une bonne ambiance est essentielle, mais pas à n'importe quel prix. N'hésitons pas à rester fermes, même si cela "pourrit" une soirée. Les ados sont très forts pour bouder mais on ne doit pas lâcher prise. D'ailleurs, ils comprennent très bien nos refus. Dans les groupes de parole, ils nous le disent: "Heureusement qu'ils nous ont empêchés!" Ils sont dans leur rôle d'exiger, on est dans le nôtre d'interdire. Avec bienveillance et au bon moment. Il y a un temps pour parler des problèmes et formuler les interdictions, et un autre, plus affectif, pour dire qu'on est content de se voir, qu'on s'aime... Il faut séparer les deux. On est dans une société où on a tendance à tout mélanger. 

Certains parents ont plus de mal que d'autres. 

Souvent parce qu'ils ne se comportent pas de façon suffisamment distante et ne posent pas les normes. Il y a peu, une mère qui élevait seule sa fille disait: "Ma fille me fait peur. Elle sort, elle fume et je n'arrive pas à lui dire non, parce qu'elle va croire que je ne l'aime plus. Et puis, je veux aussi qu'elle se sente libre." Certes, mais quand c'est une liberté qui fait mal, une liberté qui autorise une enfance sabotée, ce n'est pas possible. 

Autre source d'inquiétude, l'école. Vous dites que des bons résultats scolaires en disent long sur l'état psychologique d'un enfant... 
Globalement, un enfant qui va bien se sent bien à l'école. Parce qu'il a un désir d'apprendre, mais pas seulement. Il y a les amis, les relations avec les professeurs. Quand tout se passe bien, l'école est un lieu incroyablement riche. Cependant, il y a des cas où on peut réussir sans aller bien. Les jeunes filles anorexiques sont, par exemple, excellentes. Des jeunes très angoissés sont aussi de bons élèves parce qu'ils ne pensent qu'à leur travail. Mais en règle générale, quand un enfant décroche, c'est un symptôme. On observe en ce moment une véritable épidémie de phobie scolaire, qui peut avoir des origines très différentes: un souci passager, un trauma à l'école, un échec sentimental ou, plus grave, une dépression... 1 enfant sur 10 est déprimé et, dans ce cas, il faut consulter au plus vite.
S'il refuse d'aller chez un psy...

Dans notre monde occidental, alors qu'on a un système de pédopsychiatrie bien développé, les adolescents consultent tard, mal et difficilement. C'est aux parents d'imposer à leur enfant d'aller voir un psy. Il faut leur parler. "Si tu avais de la fièvre, tu irais chez le médecin. Là, c'est pareil. Tu n'es pas bien, tu vas chez le médecin." Cela doit se faire sans négociation. Ce n'est pas parce que la souffrance psychique ne se voit pas qu'elle n'est pas réelle. 

Avez-vous parfois à convaincre les parents de la nécessité de consulter? 

Certains y sont opposés. C'est pour cette raison que les jeunes peuvent venir seuls et en toute liberté dans les Maisons des adolescents. Mais ne nous y trompons pas. Le peu de moyens alloués à la pédopsychiatrie fait que nous sommes obligés chaque jour de différer la prise en charge d'enfants qui ont, pourtant, un absolu besoin de consulter. 

Vous consacrez une bonne part de votre livre à des témoignages d'adolescents. Pourquoi? 

Parce que c'est une façon de retrouver l'adolescent qu'on a été. Et ce retour en arrière est très précieux. Il favorise la proximité, la compréhension. Et cela nous rappelle aussi que nous ne sommes plus des adolescents. Dans cette période de jeunisme, il est important de savoir se situer. Etre parent d'un adolescent, c'est aussi continuer à se construire en tant qu'adulte. Et puis, écouter la parole des ados, cela fait du bien. 

Maison de Solenn, Maison des adolescents de l'hôpital Cochin, Paris (XIVe),www.mda.aphp.fr

La génération Y, une nouvelle cible pour les marques

Catherine blogue
mercredi 25 septembre 2013 à 11h00
Elle vit, communique et achète via son smartphone. Ultraconnectée, la génération Y bouscule les stratégies marketing traditionnelles des marques de prêt-à-porter. Illustration avec les griffes de denim, qui ciblent particulièrement les jeunes consommateurs.
© Eleven Paris
Ils sont comme ça, les jeunes d'aujourd'hui. Deux tiers d'entre eux préfèrent perdre leur carte de banque ou n'importe quoi d'autre, plutôt que leur smartphone. Ce petit bijou de technologie, qui leur permet de se connecter virtuellement au monde entier, est devenu une extension de leur cerveau, de leurs mains, voire de leur personnalité. Sans lui, ils sont tout simplement paumés.
« Cette jeune génération est généralement urbaine et composée de consommateurs intelligents, détaille Shubhankar Ray, global brand director de G-Star. 
Elle est méfiante vis-à-vis des discours marketing traditionnels et préfère les propos pertinents de ses semblables. Ses goûts sont en développement permanent, vu les informations qu'elle ne cesse de collecter virtuellement. 
Etant donné qu'elle est sur-stimulée par la masse d'info disponible, nous essayons constamment de la surprendre, pour capter son attention. Nous nous efforçons à être authentiques et modernes dans les produits que nous créons. »
Sortir du lot, batailler ferme pour capter une ou deux minutes d'attention : voici les défis actuels des marques qui souhaitent communiquer avec ces digital natives. Le tout dans un contexte culturel, médiatique et sociologique en plein chambardement. 
Avec l'explosion de la communication et l'apparition du Web 2.0, le temps s'est accéléré à outrance, les canaux de diffusion sont démultipliés, tandis que le consommateur peut désormais interagir, partager et produire des informations à l'infini, et qu'importe si cela crée une surabondance de contenus, jusqu'à frôler l'overdose…
« Précédemment, les marques construisaient leur modèle de développement et de communication dans une logique top-down », détaille Guillaume Anselin, directeur des stratégies et de l'innovation du groupe Wunderman France, spécialisé dans la communication digitale des marques. 
Autrement dit, faire descendre un message vers une cible déterminée, en espérant que l'audience le considère, le retienne, y adhère et finisse par acheter le produit concerné. Une pub après le journal de 20 heures, et le tour était joué. Mais ce mode de fonctionnement est désormais obsolète. « Les technologies actuelles ont latéralisé et explosé les possibilités de communication. Le modèle s'est horizontalisé, on s'adresse à des micro-communautés, à des opinions minoritaires, qui propagent entre elles les informations. »
... A suivre 

>>> POUR TOUT SAVOIR SUR LA MANIÈRE DONT LES MARQUES DE MODE CIBLENT LA NOUVELLE GÉNÉRATION, RENDEZ-VOUS DANS LE VIF WEEKEND DU 27 SEPTEMBRE 2013 QUI CONSACRE UNE LARGE ENQUÊTE À CE SUJET.

La crise plombe-t-elle le moral de la génération Y ?

mercredi 14 novembre 2012 à 11h49
Combative, plaçant l'excellence au-dessus de tout mais ne souhaitant pas travailler les week-ends, la génération Y fascine les membres de la génération X. Seulement, ces «jeunes» sont touchés de plein fouet par la crise économique. Leur diplôme ne leur donne pas forcément accès à un emploi. Alors comment voient-ils leur avenir ?
© ThinkStock
Pour la génération Y, le marché de l'emploi n'a jamais été un ciel bleu sans nuages mais après presque quatre ans de crise économique, le réveil est brutal. Des employés qui pouvaient se permettre d'être exigeants et de changer fréquemment d'entreprise doivent composer avec les chiffres du chômage. Leur vision en a-t-elle été affectée ? 

Un cas pratique 


Société cotée à la Bourse de Londres, SThree est spécialisée dans le placement de personnel. Sous différentes marques, elle recrute des ingénieurs dans l'informatique, les banques, le monde des assurances, l'industrie pharmaceutique et la finance. Elle s'assure aujourd'hui une représentation mondiale grâce à 55 agences présentes dans 14 pays. En 1999, la société britannique ouvre une succursale à Bruxelles et développe ses activités dans le Benelux. 
L'entreprise croît mais, en 2008, la crise la touche de plein fouet avec une baisse de son chiffre d'affaires d'environ 30 %. Un an plus tard, le turnover de son personnel atteint lui aussi les 35 %, ce qui inquiète fortement les dirigeants, notamment Kurt Scheurs. «Notre turnover était bien trop important. En interne, nous employons majoritairement des personnes issues de la génération Y. Exigeante sur ses conditions de travail, elle n'hésite pas à changer d'employeur si ses attentes ne sont pas rencontrées. Nous devions donc réagir.» 

SThree mène alors une enquête auprès de son personnel et se remet en question. Les dirigeants se rendent compte que leur communication est mauvaise, que la direction n'écoute pas assez les demandes de ses employés, que les valeurs ne sont pas suffisamment développées. A la suite de cette première remise en question, SThree Benelux change. 

«Aujourd'hui, nous écoutons plus nos employés. Ils veulent faire du sport le midi ? Nous leur en offrons la possibilité. Nous faisons venir le pressing au travail le vendredi et ils récupèrent leur costume le lundi, un système de garde d'enfants est mis en place. Aujourd'hui, nous avons un turnover de 12 %, ce qui est nettement plus correct. Cette remise en question a donc été bénéfique pour l'entreprise.» 

Une étude pour comprendre le regard de la génération Y sur la crise 


A partir de ce travail, SThree Benelux a voulu en savoir plus sur le regard des 25-34 ans sur la crise. La société a donc interrogé 400 personnes, toutes diplômées de master, issues soit de son personnel soit des travailleurs qu'elle a placés. «La génération Y est très exigeante, stimulée par la carrière et l'ambition, l'accomplissement de soi, le respect et un bon équilibre entre travail et vie privée, précise Kurt Scheurs. Aujourd'hui, on s'aperçoit que leur vision d'eux-mêmes n'a quasi pas changé.
Les personnes interrogées sont toujours ambitieuses, sûres d'elles, multi-tâches, flexibles. Elles attendent beaucoup de la communication, du feed-back, de la formation, du respect, du travail en équipe, de la stratégie et de l'humour. 
Aujourd'hui, une personne sur trois estime que son entreprise n'est pas à la hauteur en matière de communication. Près de deux tiers des personnes interrogées pensent que les valeurs de l'entreprise doivent largement correspondre à leurs propres valeurs même si ce n'est vrai que dans un cas sur deux.» 

Par contre, la crise a tout de même affecté leur vision de l'avenir. La génération Y témoigne d'une baisse de confiance. Aujourd'hui, seuls 36 % ont confiance dans le marché du travail et 26 % croient dans les capacités du gouvernement à remettre l'économie sur les rails. Quant à l'Union européenne, seule une personne sur cinq pense qu'elle peut sortir de la crise. 

La génération jadis stimulée par un monde meilleur et durable est aujourd'hui essentiellement préoccupée par la crise économique (76 %), la sécurité sociale (67 %) et le chômage (66 %). «Avant, les jeunes étaient surtout intéressés par l'environnement, la sécurité et la religion, précise Kurt Scheurs.
On se rend compte que cette génération devient de plus en plus conservatrice. C'est notamment très visible lorsqu'on leur parle des demandeurs d'emploi. Près de 86 % souhaitent que les chômeurs de longue durée soient obligés de reprendre le travail et que les allocations soient limitées dans le temps. Ils sont très à droite sur l'échiquier politique. Ils se disent que si eux font l'effort de travailler, les autres doivent également tout faire pour trouver du travail.» 

Une mobilité réduite 


Environ 83 % des personnes interrogées pour l'étude sont satisfaites de leur emploi. Par contre, seulement un tiers est en accord avec les actions du gouvernement. Elles sont aussi extrêmement pessimistes. Une sur deux n'espère pas une reprise de l'économie avant 2015. Du coup, elles restent dans leur position actuelle. 
Quarante-deux pour cent souhaiteraient changer plus souvent de job mais elles ne le font pas de peur de l'instabilité. «La génération Y vieillit aussi, commente le directeur de SThree. Elle a des enfants, achète un bien immobilier et se rapproche plus des valeurs de la génération précédente. 
Elle a besoin d'une stabilité plus importante et ne pense donc pas à changer d'employeur endéans les cinq ans. Mais cela ne veut pas dire que l'entreprise ne doit plus être attentive à ses demandes. Si elle est trop éloignée de son personnel, ce dernier n'hésitera pas à partir. Nous l'avons constaté chez nous.» 

Ce changement dans la mobilité est certainement la conséquence la plus visible de la crise économique. Ces employés qui étaient prêts à prendre des risques pour trouver mieux, se sédentarisent. Ils ne sont plus que 14 % à trouver cela sain de changer d'employeur tous les deux-trois ans. 
Autre fait remarquable, aucun ne prend conscience du problème que représente le vieillissement du personnel d'une entreprise. Ils trouvent cela logique de travailler plus longtemps. Devoir cotiser pendant 42 ans ne leur fait pas peur. Près d'un interrogé sur deux trouve même qu'il n'y a pas assez de travailleurs âgés dans leur entreprise. 


Continuer à investir dans la jeune génération 


Au final, l'étude montre que les principes de la génération Y n'ont pas changé avec la crise, même si elle se montre plus prudente qu'il y a quatre ans. Elle souhaite toujours que son entreprise mise sur la communication, le respect, la formation, l'esprit d'équipe. «Malgré un contexte économique difficile, les managers doivent continuer à miser sur la jeune génération tout en se remettant en question, conclut Kurt Scheurs. En concédant certes certains investissements, mais qui permettront de fidéliser le personnel.» Un atout non négligeable, même par les temps qui courent. 
Vous avez un article en ce qui concerne la France vous pouvez me le faire parvenir à brunotison@gmail.com
VANESSA LHUILLIER
 Sources : levif.be

L'apprentissage informel sur le lieu de travail séduit la génération Y

Source: Belga
mardi 22 octobre 2013 à 15h05
Le travailleur belge consacre de plus en plus de temps à son apprentissage, aussi bien pendant les heures de travail qu'en dehors. Mais si les formations classiques restent la forme d'apprentissage la plus utilisée, l'apprentissage informel, via les réseaux sociaux ou les collègues par exemple, gagne en popularité, surtout auprès de la génération Y (les moins de 30 ans), ressort-il mardi des résultats de l'enquête Kluwer Learning Indicator.
© ThinkStock
Le bureau d'étude iVox a interrogé, pour le compte de Kluwer, 6.211 collaborateurs, cadres et professionnels des ressources humaines. Il résulte de l'enquête qu'environ 87% des répondants suivent des formations dans le cadre de leurs activités professionnelles, contre 13% qui n'en suivent pas. Par ailleurs, plus de la moitié des répondants (56%) déclare apprendre également en dehors des heures de travail.
Les formations classiques restent la forme d'apprentissage la plus utilisée, mais la présence de la génération Y sur le lieu de travail semble laisser présager un certain changement. "Alors que les plus de 30 ans optent dans 73% des cas pour une formation classique,
ce pourcentage n'atteint que 54% chez les moins de 25 ans", explique Kluwer. La génération Y s'avère beaucoup plus demandeuse de formations informelles comme l'e-learning, le gaming dans un environnement d'apprentissage interactif, l'apprentissage par les médias sociaux ou encore l'apprentissage au contact des collègues et cadres.
Les professionnels des ressources humaines continuent en revanche de préférer les formations classiques et en restent de grands partisans (70%), conclut l'étude.
 Sources : clique ici

dimanche 13 juillet 2014

Faut-il céder à la tyrannie des marques chez les ados?


Par , publié le

Acheter des vêtements de marque, hors de prix, à des ados qui, par définition, sont en pleine croissance, est-ce bien raisonnable? Certainement plus qu'il n'y paraît, nous disent les experts que nous avons interviewés. 

Faut-il céder à la tyrannie des marques chez les ados?
Faut-il céder à la tyrannie des marques chez les ados?
Courtesy of Adidas

La marque comme un totem. C'est ainsi que Joël Bree, professeur à l'IAE de Caen et à l'école de management de Normandie, coordinateur de l'ouvrage Kids Marketing paru aux éditions EMS, analyse le goût des adolescents pour les marques. Selon lui, "vers 11-12 ans, intégrer une tribu permet de passer cette période déstabilisante où l'on perd ses repères d'enfant.

En portant l'emblème du clan, on le rejoint de facto." La marque apparaît alors comme une seconde peau permettant de faire émerger l'adulte en mutation. L'adolescent y puiserait la confiance en soi qui lui fait tant défaut et une certaine valorisation auprès de ses pairs.  

Un passeport social

Charles Brumauld, auteur de Les ados et les marques: s'intégrer et se (dé)marquer (éditions Jouvence), perçoit la marque comme "un passeport social pour les adolescents, un véritable gage d'intégration". Difficile alors de se démarquer de ses camarades sans se voir rejeté du groupe. "Au collège de ma fille, la pression des marques est telle que j'en arrive à militer pour le retour à l'uniforme", témoigne Anne qui a fini, dans la mesure de ses moyens, par ajouter quelques pièces de marques à la garde-robe de sa fille. 

Doit-on pour autant se dresser contre cette tyrannie des marques? Pas nécessairement répond Charles Brumauld. "Aujourd'hui, on ne prend pas le temps de dire qui on est. En choisissant d'adopter telle ou telle marque, l'adolescent cherche à questionner son identité." Selon lui, il y a "quelque chose de rassurant dans le questionnement de soi-même, un narcissisme constructif". 

Un rôle dans la construction identitaire

Pour le psychiatre Xavier Pommereau, auteur du livre Nosados.com en images (éditions Odile Jacob), la marque joue un rôle important dans la construction de l'identité des jeunes. "Nous vivons dans une société de l'image, où tout le monde se définit à travers ce qu'il montre de lui-même", explique le psychiatre. "Dans ce contexte, la marque donne un code qui permet d'identifier notre appartenance et qui traduit des crispations identitaires plus importantes qu'auparavant, lorsque l'appartenance au groupe social prédominait.

On pourrait remarquer que les individus les plus en crise identitaire sont également les plus attentifs aux marques. Lacoste, cette marque de luxe récupérée par les banlieues, est l'exemple parfait. Moins on se sent reconnu, plus on a besoin d'avoir des marques qui disent le contraire." 

A ce titre, les parents feraient fausse route en ne voyant dans les marques qu'un moyen de "se la jouer", comme disent les adolescents. "Les ados sont réellement prisonniers de leur apparence. D'autant plus avec les réseaux sociaux sur lesquels une photo circule très vite et où le harcèlement n'est jamais loin", prévient le psychiatre Xavier Pommereau.  

Donner à son enfant les moyens d'affirmer son estime de soi

Un peu amère, Adèle, 28 ans aujourd'hui, se souvient de ses années collège où elle était devenu le bouc émissaire d'une bande de filles dans le vent: "J'ai tellement souffert d'être mise à l'écart parce que je ne portais pas de marques. Je n'en veux pas à mes parents. Ils n'ont simplement jamais compris pourquoi je voulais de la marque. Eux préféraient la qualité. 

Ils m'achetaient des vêtements parfois plus chers que les marques, mais cela ne suffisait pas." 
Quelle attitude adopter alors, pour accompagner son enfant dans cette quête d'identité, sans l'encourager dans les excès de la société de consommation? "Il ne faut surtout pas traiter cela par le mépris", répond Xavier Pommereau. "Il serait dangereux de refuser les marques en bloc et dérisoire d'essayer de se battre avec des arguments à côté de la plaque de type 'Ce jean beaucoup moins cher te va tout aussi bien'." 

"Il ne faudrait pas couper le dialogue avec son adolescent et générer des fantasmes en interdisant les marques sans autres explications", prévient quant à lui Charles Brumauld. "A l'inverse, il faut éviter de basculer dans un schéma où le 'ce que je mets' deviendrait la référence. Il me semble nécessaire de donner en amont à son enfant les moyens d'affirmer son estime de soi. En prenant confiance en ses talents, ses forces, il pourra s'affirmer et se décoller du moule", poursuit-il.
  
Sans oublier le point qui coince, celui du coût des vêtements de marques. "S'ils veulent des vêtements chers, les adolescents doivent y contribuer raisonnablement, en lavant la voiture, les vitres, en passant la tondeuse. Des menus travaux structurant qui les aideront à grandir", recommande le docteur Xavier Pommereau. 

samedi 5 juillet 2014

Dans la tête de la génération Y

Dans la tête de la génération Y
La semaine dernière, Madame Cocktail RH, la trentaine, en CDI dans une grande entreprise, jeune cadre dynamique dans toute sa splendeur, sort d’une réunion ébahie. La teneur des échanges ? Les JEUNES ! Ils seraient tous fainéant, accrochés à leur portable tel une moule à son rocher, instable, pas fiable, irrespectueux, paresseux,… Elle n’a pas réagi face à ces 10 collègues baby-boomers ou de la génération X, qui n’ont même pas remarqué qu’ils parlent aussi de Madame C avec qui ils partagent un café et collaborent tous les jours.
Pour se remettre de cette dure journée, elle rejoint ses copines autour d’un cocktail. Elle découvre alors, que non seulement ses copines ne sont pas étonnées mais qu’elles ont toute vécue des situations similaires.
En exclusivité pour vous, nous avons infiltré cette soirée. Et voici quelques exemples de situations (malheureusement) bien réelles :
Situation 1 : Branchée sur ses écouteurs ?
Vu par son boss : "Céline comme tous les jeunes ne sait pas se détacher de son portable. Elle écoute même de la musique au travail avec ses écouteurs! Ces jeunes… ils n’ont plus la notion de rien. Je vais la recadrer, les heures de travail, c’est fait pour… travailler !"
La situation expliquée par Céline : "Dans mon bureau nous sommes 4. Entre les allers et venues de nos collègues (et oui la machine à café est dans notre bureau…), les chefs de projets qui viennent pour faire des points, le téléphone qui sonne, et Brigitte, qui prend tous ses appels sur haut-parleur, « parce qu’elle n’entend pas dans le combiné », Je n’arrive pas à me concentrer. Alors quand il y a trop de bruit, je mets mes écouteurs, mais je n’écoute pas vraiment la playlist, ça me permet juste de me mettre dans ma bulle pour... travailler."

Situation 2 : Accrochée à son smartphone ?
Vue par la chef de projet :  "On travaille sur cette conférence depuis 6 mois avec Aurélie. Jusqu’à présent, elle a toujours été très efficace. Mais ce matin, pendant notre évènement elle a passé tout son temps sur son portable ! Entre facebook et les sms, les jeunes ne sont plus capables de se concentrer 3h pour suivre une conférence ! J’aurais dû lui demander de faire un compte-rendu, ça l’aurait occupé !"
Ce qu’il s’est réellement passé : Aurélie, très investie dans ce projet de conférence, a relayé l’information sur les réseaux sociaux. Elle a créé un hashtag sur twitter et publié l’information sur son profil Linkedin. Pendant toute la conférence, elle a live twitté. Et ça a fonctionné ! Bilan : Plus de 300 twittos ont partagé l’évènement qui a pris une envergure 2.0. Un bon début, selon elle, pour rendre plus visible les actions de son entreprise.

Situation 3 : Impatiente ? Instable ?
Ce que pense Virginie :  "J’ai fait mes études en alternance, chaque année je travaillais dans une entreprise différente. Ce que j’ai aimé, c’est découvrir de nouvelles organisations, apprendre de mes tuteurs, développer mes compétences. Après ces expériences, je ne me vois pas travailler pendant 30 dans la même entreprise. J’ai besoin de changement, d’être constamment en situation d’apprentissage, et puis depuis la crise, j’ai bien compris qu’il y a  peu de chance de trouver un travail « pour toute la vie » ".
Ce que ressent son manager : "Virginie fait partie de la génération qui zappe dès qu’elle s’ennuie. On ne peut pas compter sur elle sur le long terme, elle nous l’a fait comprendre, elle ne restera que 2 à 3 ans, et en plus il faut qu’on la forme. Pourquoi devrais-je investir dans une solution de court terme ?"

Ce que nous retenons : Au-delà des conflits de génération, il y a surtout un manque de communication flagrant. On ne se comprend pas, parce qu’on ne se parle pas ! Le rôle du management  est donc primordial.
Une bonne pratique : Le tutorat et le mentoring inversé. Les générations se coachent entre elles, pour en retirer le meilleur.
Pour conclure, n’oublions pas qu’en tout temps, chaque génération a eu son lot de « c’était mieux avant », et que tous les « jeunes » ont dit un jour « tu ne comprends rien » à leurs parents, les « Y » y passeront aussi.